Multiflore : portant un grand nombre de fleurs

Mutique : dépourve d'une pointe ou d'une arête à son sommet

Mycélium : partie végétative des champignons. Il est composé d’un ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, appelés hyphes, que l’on trouve dans le sol ou le substrat de culture, parfois sur les plantes.

Mycorhize : organe résultant de la vie en commun d'une racine de plante supérieure avec les filament végétatifs d'un champignon. Les mycorhizes des orchidacées et de nombreux arbres

Myrmécochore : adjectif qualifiant un mode de dispersion des graines faisant appel aux fourmis.

Nastie : (du grec nastos) Mouvement subordonné aux variations de température, de lumière et d'humidité. À la base de la corolle les vacuoles se gonflent ou se dégonflent, et  constituent des points d'articulation commandant le déplacement des folioles, des pétales, etc.

Naturalisé : : se dit d'une plante originaire d'une région située en dehors du territoire étudié, introduite à l'origine fortuitement ou volontairement, mais se comportant actuellement comme une plante indigène. La différence entre ces deux catégories n'est pas toujours facile à établir (ex. : la présence de la lathrée clandestine dans les Ardennes flamandes loin de l'aire continue de l'espèce).

Nectaire : organe sécrétant le nectar. Le nectaire peut être une glande (comme dans les euphorbes), mais aussi une différenciation de certains pétales ou de certaines feuilles.

Nectar : liquide sucré sécrété par certaines plantes entomophiles (attirant les insectes), contenu dans les nectaires.

Nectarifère : se dit d'un organe qui sécrète du nectar

Nervation : disposition des nervures

Nerville : petite nervure de 2e ou 3e ordre

Nervure : ensemble des vaisseaux conducteurs de la sève formant un réseau à la surface d'une feuille. La principale nervure de la feuille, généralement plus épaisse que les autres, est appelée nervure médiane

Nitrophile : se dit d'une espèce croissant de préférence sur des substrats riches en composés azotés. Les orties sont des espèces nitrophiles

Nœud : point d'attache des feuilles sur la tige

Nom des végétaux et classification :

Toutes les espèces de plantes ont un nom, et toutes les espèces de végétaux se déclinent en plusieurs noms. Le nom latin scientifique servant de base à l'identification et de nombreuses variantes de noms communs utilisés par tous et qui dépendent des cultures et des différents pays dans lesquels on se situe.

Le nom des plantes est attribué par les botanistes, selon la nomenclature binaire du suédois Charles  Linné selon une convention datée de 1753. Il est composé de 2 mots latins, le nom du genre et son adjectif.

Règles de base pour la rédaction du nom latin

Exemple :

1. Le nom du genre : Quercus (chêne) ;

2. Le nom de l'espèce : pedunculata (pédonculé).

Quercus pedunculata, est le nom botanique en latin du chêne pédonculé, universel et reconnu dans tous les pays du monde. C'est idéal pour communiquer scientifiquement, techniquement et commercialement.

Classification des espèces

En parallèle de la nomination des espèces, il faut savoir qu'elles sont regroupées en différentes catégories.

Dans la nomenclature botanique :

• Le genre appartient à une famille (catégorie très pratique pour la reconnaissance des plantes) et tous les noms des familles se terminent par “aceae” et contrairement au nom de genre et d’espèce, le nom de famille ne s’écrit pas en italique. Ainsi, à titre d'exemple, les Quercus (comprenant plus de 400 espèces dans le monde dont seulement 8 sont indigènes en France) font partie de la famille des Fagacées avec les Fagus (Hêtre), Nothofagus (Hêtre du Chili) et Castaneas (Chataîgnier).

• La famille fait partie d'un ordre : pour les Fagacées, c'est l'ordre des dicotylédones, ainsi dénommées parce que les graines germent en formant 2 cotylédons, alors que les monocotylédones n'en ont qu'un seul.

• Les ordres sont dans l'une des deux grandes classes de la division des phanérogames qui sont les plantes à fleurs (l'autre division étant celle des cryptogames, les champignons qui n'ont pas de floraison).

Le Quercus pedonculata est dans la classe des Angiospermes qui sont des plantes dont l'ovule est protégé par un ovaire (l'autre classe, les gymnospermes, essentiellement les résineux sont des plantes à ovule nu).

Ainsi l'espèce Quercus pedunculata est :

• du genre : quercus ;

• de la famille : fagacée ;

• de l'ordre : dicotylédone ;

• de la classe : angiosperme ;

• de la division : phanérogame.

Dans chaque espèce, il peut y avoir des subdivisions.

Il y a souvent confusion entre ces différents termes : variété, clone, race, cultivar, hybride.

Variété

– C'est une variante de l'espèce sauvage d'origine dont elle diffère par des caractères morphologiques.

Cultivar

– Il provient d'une mutation constatée en culture et ensuite cultivée par multiplication végétative (bouture, greffage).

Clone

– C'est l'ensemble d'individus génétiquement identiques car provenant de la multiplication végétative d'un seul individu originel (cas des peupliers cultivés).

Race

– C'est une « variété » ayant une aire géographique précise.

Écotype

– C'est une sélection naturelle.

Provenance

– C'est le lieu déterminé où se trouve une population d'arbres sur lesquels on récolte des semences.

Hybride

– Ce sont de nouvelles plantes obtenues par croisement entre genres différents (intergénétique), espèces différentes (interspécifiques) ou variétés d'une même espèce (intraspécifique).

Quercus pedonculata « fastigiata » (Le chêne fastigié) est un cultivar. À port fastigié.

Quercus X turneri (le X entre le nom du genre et celui de l'espèce indique que c'est un hybride) est un hybride entre deux espèces de quercus : le pedonculata (chêne pédonculé) et l'ilex (chêne vert).

Essence

synonyme d'espèce en ce qui concerne plus particulièrement les arbres.

Nombre de base

Nothotaxon : taxon d'origine hybride.

Noyau

Nucelle : tissu végétal diploïde formant l'intérieur de l'ovule, et qui entoure le sac embryonnaire

Nucule : fruit sec indéhiscent à paroi dure ( exemple : la noisette).

Nue : se dit d'une fleur totalement dépourvu d'enveloppe florale

Nymphose : en biologie, la nymphe représente le stade du développement intermédiaire entre la larve et l’imago (adulte) lors des mues des insectes à métamorphose complète. Le stade nymphal commence donc par la mue d’une larve en nymphe (mue nymphale ou nymphose) et se termine par la mue de la nymphe en imago (mue imaginale ou mue adulte). Une des caractéristiques de la nymphe est qu’elle ne se nourrit pas (ses pièces buccales et son tube digestif subissent aussi une métamorphose importante) et qu’elle vit sur ses réserves. La nymphe des lépidoptères est souvent appelée chrysalide. Chez les mouches, l’équivalent de la nymphe est la pupe, avec une différence importante toutefois, puisqu’elle reste à l’intérieur de la dernière cuticule larvaire (absence d’exuviation nymphale). La nymphe peut, selon les espèces, être protégée par un cocon.

Ob-*: préfixe signifiant : à l'envers. Ex. : obcordé, obconique, obpyramidal,

etc.

Obconique : en forme de cône renversé